Les effets du changement climatique sur la forêt en PACA

Publié le par Rosy inaudi

Les effets du changement climatique sur la forêt en PACA
Les effets du changement climatique sur la forêt en PACA

Les effets du changement climatique sur la forêt en PACA

 

Lundi 15 octobre 2018

 

le contenu de cette rencontre est accessible sur le lien suivant : http://www.grec-sud.fr/nouvelles/retour-sur-journee-foret-en-salle/

 

 J’ai assiste à la journée thématique à l’initiative du GREC SUD sur les effets du changement climatique sur les forêts en PACA

Voici les idées essentielles que j’en ai retenues.

 

Le grec sud est un groupe expert sur le climat qui compte 150 chercheurs. 

Leurs cahiers thématiques sont disponibles sur le web. 

 

Pour le rapport 1.5 du GIEC  il faut aller vers l’objectif de limite à 1,5  degré de hausse de température.

Au niveau de la planète cette température  ne sera pas également repartie  puisque pour le pôle cela équivaut à 6 degrés 

 

Les écosystèmes ne s’adapteront pas à cette rapide montée des températures, mais l’objectif n’est pas impossible à condition que tout le monde s’y mette dans les 10 ans sinon, des centaines de millions de personnes seront impactés

 

Il faut donc réduire les émissions et stocker le carbone pour cela il faudra une forte coordination institutionnelle sociale et culturelle dans le cadre de la transition énergétique. 

 

En réduisant les émissions on agit aussi dans beaucoup d’autres domaines.

 

Quelle évolution des paysages et quel impact sur la biodiversité ?

 

Les indicateurs sont difficiles à cerner. La forêt disparaît au sud de la Méditerranée , elle augmente au nord. Au Nord de la Méditerranée, la couverture d’aujourd’hui serait égale à celle de l’époque romaine.

 

On peut aussi s’interroger sur la capacité de résilience de la forêt en cas de grands incendies car beaucoup d’espèces ont des effectifs qui se sont réduits avec l’effondrement de la biodiversité.

 

Le changement climatique influence les feux extrêmes, même si il y a  une baisse importantes des surfaces brûlées, mais il y a une corrélation entre années de chaleur extrême et années de sécheresse extrême. On aura donc plus d’incendies intenses.

 

La forte sécheresse a un impact sur la mortalité des forêts. Ces  dépérissements ont lieu partout dans la monde mais particulièrement dans la région méditerranéenne. 

 

Le dessèchement  de la végétation est causé par la cavitation. C’est la capacité de l’arbre à puiser l’eau du sol. Il y a des arbres qui ont plus ou moins cette capacité. Le pin sylvestre est destiné à disparaître à terme car il n’a pas cette capacité contrairement au cyprès ou au pin d’Alep.

 

En provence, on assiste à un effondrement de la productivité de certaines espèces, voire de disparition de celles-ci.

Plus les arbres sont âgés, moins ils sont résistants à la sécheresse. Par ailleurs, le co2 accélère la croissance mais diminue la résistance. 

 

La forêt méditerranéenne est elle un puits de carbone ?

Il existe un cycle du carbone. Les flux se situent avec des aller retours entre l’atmosphère et le sol. La reprise du milieu par la forêt est importante, elle augmente chaque année et augmente donc le stock de co2. On évalue cette production à plus de 14  millions de tonnes par an en plus de co2 entre 94 et 2002 : compensation de 10%. 

 

 

 

Autre info  sur les  colloques de GREC SUD : adaptation des territoires aux changements climatique  les 17 18 19 décembre au conseil départemental. 

 

 

 

 

 

Publié dans Environnement

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