Rencontre avec l'association Arménienne de Septèmes les vallons (ACFOA septèmes)

Publié le par Rosy inaudi

Rencontre avec l'association Arménienne de Septèmes les vallons (ACFOA septèmes)

lundi 7 décembre 2020

C'est à l'appel de cette association que je me suis rendue à Septèmes pour parler du haut Karabagh.

Connaissant assez mal le problème, j'avais constitué une petite documentation sur ce sujet ainsi qu'un texte pour bien le clarifier car le problème est assez complexe. (voir ci dessous )

Une rencontre chaleureuse où ils m'expliquent,  qu'ils se demandent pourquoi la France, qui a reconnu le droit à l’autodétermination du peuple Kosovar, n’est-elle pas en mesure de reconnaître le droit à l’autodétermination du peuple du Haut-Karabakh, en invoquant les principes de droit international ?.

Nous avons donc décidé d'interpeller Marion Lenne députée, secrétaire de la commission des affaires étrangères à l'assemblée nationale, ainsi que François Michel Lambert député de la 10eme circonscription des bdr pour essayer de faire évoluer le positionnement de la France sur ce sujet.

 

lundi 21 décembre 2020

nous avons fait une réunion ZOOM avec François Michel Lambert, Député de la 11 eme circonscription, compte tenu de son soutien très fort à la cause Arménienne.

Lui aussi a émis des réserves sur le texte de l'assemblée nationale et indique qu'il faut que la texte du sénat soit repris par celle ci.

Pour cela, il faut se rapprocher du president du groupe LREM

(Entre temps la collaboratrice de Marion Lenne s'est mise en rapport avec l'ACFOA septèmes pour expliquer les actions en cours concernant l'Artsakh au sein de la commission des affaires étrangères)

affaire en cours....

le texte explicatif

le haut Karabagh Origine de la guerre

- Territoire de l'Empire russe disputé par l'Arménie et l'Azerbaïdjan lors de la guerre civile ayant suivi la révolution bolchévique de 1917, le Haut-Karabagh, peuplé majoritairement d'Arméniens, est rattaché en 1921 par Staline à la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan avec, à partir de 1923, un statut d'autonomie.

En février 1988, des violences interethniques éclatent alors que l'Arménie et l'Azerbaïdjan sont encore membres de l’URSS. Le 10 décembre 1991, le Haut-Karabagh proclame son indépendance avec le soutien de l’Armenie, sur fond de dislocation de l'Union soviétique.

Après la chute de l'URSS, l'armée soviétique quitte la région, laissant ses armes derrière elle et conduisant à une escalade du conflit marqué par deux grandes offensives des forces arméniennes en 1992 et 1993. Le 17 mai 1994, un cessez-le-feu négocié par Moscou entre en vigueur. Le cessez le feu avantage l'Arménie, en permettant à son armée d'occuper une partie du Haut-Karabakh.
Quel objectif poursuivent les autorités azéries

Leur but est clair : reconquérir le territoire perdu à la suite de l'accord de paix de 1994, qui avait mis fin à la guerre entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.

Le déclenchement des combats de grande envergure s'explique également par l'influence croissante de la Turquie qui est devenue le principal allié de l'Azerbaïdjan

Si l'Arménie est historiquement très liée à la Russie, il semble que le président Poutine hésite à leur témoigner un réel soutien

La Guerre

Guerre à l’avantage des Azeris aidés par la turquie sans soutien de la russie aux armeniens. Après 13 jours de combat, diverses médiations ont lieu et échouent dès octobre 2020.

Le 9 novembre, le premier ministre arménien Nikol Pachinian signe un accord de fin des hostilités qui entre le 10 novembre en vigueur qualifié de « capitulation » par le président azéri  Ilham Aliev Des émeutes éclatent à Erevan en réaction à cette nouvelle.

Accord de paix

Selon l'accord, l'Azerbaïdjan garde les territoires reconquis incluant Choucha et sept districts. Les Arméniens conservent le corridor de Latchin et doivent mettre en place un corridor en Arménie entre l'Azerbaïdjan et le Nakhitchevan. L'accord prévoit également le déploiement de forces de paix russes dans la région et la création d'un centre d'observation russo-turc dans la région

L’Arménie s'est dite inquiète mercredi pour le patrimoine historique, religieux et culturel au Haut-Karabakh.

Les territoires commencent à passer sous contrôle azerbaidjanais. Les Arméniens fuient ces territoires, provoquant parfois de gigantesques embouteillages. Ils incendient leurs maisons.

 

 

 

Publié dans Vie locale

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